Lettre du Parc La Belle Idée - N°12 - Mai 2015 - www.parclabelleidee.fr | ||||
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Gardien
du Parc
Témoignage de Luz Jahnen Le Parti Humaniste France s’est réuni Ateliers des danses d’Apollon et de Dionysos 21 Juin : Oyez Oyez l'été arrive... LA SALLE ARRIVE, LA SALLE ARRIVE… Pour Jean Michel : un nouveau (petit) arbre dans le Parc ! Le Parc irradie : Conférence de Claudia Salé « Les
béguines, la spiritualité féminine » Le Parc du Désert (Chili)
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En
Espagne, le gardien s’appelle el cuidador, la cuidadora : « le
soigneur, la soigneuse ». S’occuper de, prendre soin, avoir le souci de
… Car être « gardien du Parc », c’est bien « en prendre
soin ».
Un peu comme Gandhi qui proposait à chacun de participer aux tâches : ici, ce sont essentiellement les lessives du week-end à faire, les poubelles à sortir, un peu de rangement ; Comme Hermès, messagers des dieux et protecteur des voyageurs : ici, il s’agit d’aller chercher des amis, et/ou de les ramener à la gare ; Ou comme Janus, dieu des clefs, des passages et des portes (pour les romains) : ici, il s’agit de vérifier, selon le moment de la journée, si tout est bien ouvert, ou tout est bien fermé … Ou encore comme Vesta, déesse du foyer et de la maison : ici, il s’agit d’offrir un café aux visiteurs, préparer parfois un repas aux travailleurs, faire la visite des bâtiments, des Éléments, des espaces verts … Et parfois, prendre soin du Parc, c’est simplement être là, pour qu’il soit toujours ouvert, dans le monde comme dans nos cœurs. Et il nous le rend bien … « (…) Aller au Parc était devenu si important,
je savais que je devais y aller. Je voulais que ce lieu devienne
réalité. J'avais besoin de cela. J'y pensais presque comme à une
personne vivante. J'y allais, placée de l'intérieur, être pour les
autres, disponible, aider, écouter, regarder, apprendre, sentir,
rire, partager, échanger.... Et nous y voilà. J'ai ressenti une
énergie incroyable, tout était devenu limpide, évident. Avec Claire,
pas besoin de se parler, nous savions ce que nous devions faire.
J'ai travaillé avec l'attention. Faire la cuisine, le café, les
gâteaux, les courses, c'est un cadeau que vous m'avez fait. Vous m'avez
donné l'opportunité d'aimer, de comprendre, sentir et lâcher
(…) ».
Gaby
« (…)
Nous avons déployé nos plus belles inspirations culinaires pour régaler
les papilles de nos courageux travailleurs. Personnellement, je n'ai
pas encore compris (mais il n'y a rien à comprendre) comment nous avons
réussi à sortir de nous autant de créativité, d'inspiration et
d'énergie. Certes, j'aime faire la cuisine et plus encore quand il
s'agit d'offrir du bien-être à ceux qui par 35° enduisent les plafonds
de notre Centre d’Études, mais franchement, je ne peux m'empêcher de
penser que la performance accomplie durant notre séjour à dépassé notre
"moi"... (…). Bref, ce fut un délice d'accomplir cette tâche avec
Thérèse et de retrouver nos amis lors des repas, suivis de longues
discussions et de belles rigolades. Le tout agrémenté de douces
cérémonies sous les étoiles et de beaux moments de partages...
Rien d'extraordinaire et pourtant, tout l'était ! (…) ». Catherine
« A Ceux qui posent des poutres qui manient la truelle, la brouette qui plantent des clous et se blessent les doigts A Ceux qui font les courses, la cuisine, la ratatouille et la mousse au chocolat A Ceux qui vont à la gare à 19 h37 précises A Ceux qui préparent des fondations, qui posent des pierres et des actions valables A Ceux qui donnent de l'argent, contents A Ceux qui sourient, envoient du bien-être et proposent un café Merci d'exister et d'avancer ensemble avec joie Un nouvel être humain est en train de naître, là, à côté de moi, de nous, avec nous ! ». Claire
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Du
31 octore au 2 novembre :
Atelier "Vengeance, violence et réconciliation" Témoignage de Luz
Jahnen
Que c'était bon et enrichissant de venir ce week-end là au Parc de la Belle Idée pour réfléchir avec d'autres au mécanisme de la violence enraciné dans notre culture occidentale. Ce Parc est un Parc comme tous les autres Parcs. Avec sa signification et sa toute nouvelle histoire. Loin de la vieille culture de la violence qui nous envahit aujourd'hui. Un lieu complètement adapté pour rafraîchir son regard et tenter de voir sans falsifications les vieilles valeurs liées à cette vengeance profondément enracinée dans la conscience de notre culture occidentale, Comment cette horreur transmise sur une, deux ou trois générations a pu avoir de telles conséquences produisant des blocages émotionnels encore aujourd'hui sur les générations actuelles ! Quand saurons-nous être capables de fermer ce chapitre sanglant et mettre fin à toutes les guerres de l'histoire humaine ? Je suis plus que reconnaissant, je suis très touché d'avoir partagé un week-end avec les amis et de nous être consacrés ainsi à une réflexion profonde afin de comprendre et de dépasser la violence dans nos biographies et dans notre culture pour avoir davantage de fondements pour aller vers une société non violente !
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Le
7 février dernier au Parc de la Belle Idée, Au cours de cette journée, les échanges ont porté sur différents thèmes : l'état du monde - comment amplifier le signal - Le rôle du Parti Humaniste dans ce moment historique - l’action - le matériel à élaborer - le fonctionnement. En outre, il a été vu l’intérêt de remettre à jour le Plan Humaniste Municipal, en collaboration avec le PH Belge, d’organiser une rencontre des PH européens au Parc de la Belle Idée en décembre 2015 et de profiter de cette rencontre pour participer à certaines manifestations dans le cadre du COP 21 qui se tiendra à la même période à Paris.
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Après une première expérience très inspiratrice en
septembre 2014, il est revenu en février de cette année au parc pour
animer un atelier riche, renouvelé et très inspirateur. Il, c’est notre
ami Raul Santos maître énergéticien du parc Tolède qui développe son
ascèse autour des pratiques d’écoute de la musique et de la libération
par la danse. Il a réveillé, semble-t-il, des expériences qui se
rapprochent de ce que nous supposons avoir été les mystères d’Eleusis
chez les Grecs et plus généralement les pratiques Dionysiaques de la
bacchanale. A l’ordre du jour, le laisser aller, l’abandon du contrôle
du « moi », les montées énergétiques, la catharsis, la
connexion au meilleur de soi et des autres. Une Alchimie douce, très
dynamique et puissante en même temps…
L’expérience se prolonge par un projet de pratiques au niveau Européen en faisant tourner les ateliers dans différents Parcs d’Europe… Pour les gens intéressés, Attigliano semble être la prochaine étape. |
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Weekend PRESSENZA 6 & 7 mars dernier : rv
exceptionnel pour Pressenza : Travailler avec l'outil de la
Méthode Structurelle Dynamique a apporté des réponses intéressantes
dans une atmosphère inspirée.
www.pressenza.comAu total des échanges intelligents, fondateurs et de bien belles perspectives à venir... |
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21 Juin : Oyez Oyez l'été arrive... Sous toutes les latitudes, dans les différentes cultures, à travers divers us et coutumes, les peuples ont pour tradition de fêter les changements de saison en lien avec les cycles de la nature et de la vie. En quête d'humanisme, venez à la Saisonnière du parc d'études et de réflexion de la Belle Idée le 20 juin prochain. Ce sera l'occasion de célébrer le solstice d'été sous le signe de la nouvelle sensibilité et sa mosaïque humaine à travers ses multiples voies d'expression.
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Avec la nouvelle commission nous avions vécu pendant 2 ans, un grand moment de différenciation par rapport à nos propres fonctions, aux travaux, et finalement, sans plus d’image que celle de faire « fonctionner » le Parc et le rendre pratique et accueillant. Nous sommes arrivés au bout de cette étape et nous avons ressenti le besoin, de nous re-solidariser autour d'une image brillante et forte, celle d’un Parc complet. Pendant la réunion du 11 avril, avec toutes les personnes qui avaient en charge quelque chose dans le Parc, nous avons vécu de nouveau, le registre de la nécessité et, de l’opportunité d’une étape de complétude. L’image d’un Parc complet a de nouveau surgi avec force et nous prévoyons une première étape pour fin septembre avec la finition de tous les éléments déjà commencés (portail, monolithe, fontaine, stèle), le Centre d’Etude, l’assainissement, le parking et les chemins. Même s’il faut beaucoup d’énergie pour y arriver (économique et main d’œuvre), cela libèrera également beaucoup d’énergie et nous fera entrer dans une nouvelle ère pour le Parc et pour notre projet vers le monde. |
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Pour Jean Michel
: un nouveau (petit) arbre dans le Parc !
Le
samedi 27 septembre dernier, nous avons rendu hommage à Jean Michel, notre ami
qui est là où le temps n'existe pas.
Avant cela, en attendant les amis qui étaient coincés dans le train (un voyageur avait choisi un autre chemin pour visiter d'autres mondes) nous préparions la Journée. Sylvène eu l'inspiration de planter un Arbre. Michel proposa qu'on trouve un Ginkgo biloba. C'est dans la magnifique "Pépinière du Point
du Jour", à Verdelot, à quelques kilométres du Parc, que nous
l'avons trouvé... le dernier présent sur place, Jean Michel nous
l'avait préparé !
Après toute les belles cérémonies pour l'Ami, c’était une fête joyeuse autour de l'arbre plein de sens : On l'affectionne car il est le seul à avoir résister à l'arme monstrueuse d'Hiroshima. Il faut dire qu'il traverse le temps puisque qu'il existe depuis 270 millions d'années, c'est-a-dire bien avant l'apparition des dinosaures. les chinois l'appellent « abricot d’argent » car en automne il devient doré. Il peut vivre plus de mille ans... Il résiste à tout et en plus il peut nous aider à traiter un grand nombre de maladies.
Quand nous passerons par là, nous penserons à toi et aussi tu nous
parleras de là où tu es, là où le temps n'existe pas. Toi qui seras
toujours présent par la réconciliation et toute la douceur de tes actes
unitifs et joyeux. Le double est revenu sur lui-même, il a fortifié
l'Esprit. Comme le Ginkgo tu es devenu éternel.
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Conférence de Claudia Salé
Le 8 mars dernier, au cours du FemmEstival dans le Var, Claudia Salé, auteure de la monographie « La Mystique féminine dans la région Rhéno-flamande au XII et XIII siècle en Europe du Nord-Est », a rendu hommage à ces femmes mystiques du Moyen Age : les béguines Hadewijch d’Anvers et Marguerite Porete, et la bénédictine, Hildegarde Von Bingen.
« Je voulais mettre en évidence la diversité géographique, avec la Belgique, la France, l’Allemagne, et aussi la diversité de ces femmes religieuses et non religieuses », des poétesses, écrivaines, peintres, visionnaires, prophétesses, musiciennes, médecins et/ou infirmières, mystiques religieuses ou pas. Et si un doute subsistait sur la possible irradiation dans le monde de ce qui naît dans les Parcs, Claudia balaye tout d’un geste léger et sans équivoque : « Je pouvais avoir la croyance que les autres personnes qui ne sont pas Siloïstes ne pourraient pas comprendre. Mais c’est juste un langage, un vocabulaire à adapter, parce qu’en terme de thèmes, il ne faut pas avoir peur de balancer !! J’ai parlé des espaces profonds, de cette source disponible, de cette envie d’aller boire cette eau, accessible à tous … Les gens ont l’expérience de chercher les réponses à l’extérieur parce qu’ils ont oublié que les réponses sont en nous-mêmes. Ils comprennent tout ça, ce langage. Alors pour faire la Demande, je leur ai juste dit que ces espaces sont là, et si vous voulez, on fait l’expérience … fermez les yeux … respirez … sentez votre cœur, là où sont les émotions, les sentiments … laissez de côté la raison qui fait toujours du bruit pour rien … j’ai répété ça trois fois, et ensuite, j’ai proposé de prendre contact avec la paix, la force et la joie pour que s’accomplisse ce dont nous avons réellement besoin. A la fin, j’ouvre les yeux, et tout le monde a les yeux fermés, connectés… »
Et comment parler de Silo ? Du Message ? De La Belle Idée ? « Pendant la conférence, j’ai parlé de la Demande, du Remerciement, de la Méditation, en disant que je n’avais rien inventé ! Que j’étais inspirée par Le Message de Silo - j’avais le livre avec moi - que c’est ma pratique, comme ces femmes qui étaient aussi inspirées et avaient une pratique. Et avant de faire l’expérience de la Demande, j’ai cité un passage de la célébration annuelle du Message en 2004 : « Finalement, mes amis, je veux partager avec vous tous cette certitude profonde qui dit : le Sacré est en nous et rien de mal ne peut arriver dans cette quête du Profond et de l’Innommable. Je crois que quelque chose de très bon arrivera quand les êtres humains trouveront le Sens tant de fois perdu et tant de fois retrouvé dans les tournants de l’Histoire ».
… alors, bien sûr, le mot de la fin revient à celles et ceux qui ont assisté à cette conférence : « Merci de m’avoir réveillée. Je me suis retrouvée dans toutes ces femmes. J’étais dans une recherche comme ça, et j’ai tout oublié ! ». « On est des Béguines ! On se sent comme des Béguines … ». « Nous avons lu tous les livres d’Hildegarde, mais vous l’avez décrite d’une façon magnifique, jamais entendue auparavant ».
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Le Parc du Désert (Chili) Le parc est situé au nord du Chili, dans une des régions les plus arides du monde : la Pampa de Tarapaca, qui peut être traduit comme « forêt cachée ». En effet, malgré la sécheresse et l’omniprésence du sel, une véritable forêt s'est développée. Le parc est impulsé par des amis de Calama, Iquique, Antofagasta, Alto Hospicio, Arequipa et Santiago. Après l'achat du terrain au début de 2014, les premières tâches ont été de construire un puits et un réservoir pour récolter l'eau que l'on trouve en quantité à environ 10 mètres de profondeur. Celle-ci permet aussi la présence de magnifiques acacias « Tamarugos » qui offrent leur ombre. Le portail est là et la Salle est en béton anti-sismique, toutes ses parois extérieures sont recouvertes de sel comme on le fait dans la culture des indiens Aymara depuis des temps immémoriaux. Il existe aussi un entrepôt commun, des « cabanas » sont disponibles pour le logement. La fontaine est en projet ainsi que la possibilité de recouvrir d'argile rouge le monolithe (le métal ne pouvant résister au sel). Parque del Desierto—Tamarugal http://www.parque-del-desierto.org/
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